Jerome Surmenian*- Joseph Choukroun **
* Pratique privée, Nice, France, [email protected]
** Centre Anti-Douleur, Nice, France
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Extrait:
Au cours des dernières décennies, différents concepts ont évolué pour assurer la meilleure régénération possible des tissus dans les plaies, la chirurgie et la peau (Choukroun 2017, Dohle 2018). L'utilisation du PRP et de ses facteurs de croissance suscite beaucoup d'intérêt chez les esthéticiennes, les dermatologues et les chirurgiens (Takura, 1996, Yildiz, 2016, Wang, 2016). Les plaquettes contiennent de grandes quantités de facteurs de croissance capables de stimuler la prolifération cellulaire (mitogenèse), le remodelage de la matrice (Dohan, 2009) et la croissance vasculaire (angiogenèse) (Robert, 2001). Voir le tableau 1.
Le PRP est une biotechnologie relativement nouvelle qui fait partie de l'ingénierie tissulaire et de la thérapie cellulaire (Robert, 2001). Le PRP a vu le jour il y a 40 ans, lorsque des produits dérivés du sang ont été utilisés pour sceller les plaies et stimuler la cicatrisation (Dohan, 2009). Certaines études ont montré que l'inconvénient du PRP est que l'utilisation supplémentaire d'anticoagulants inhibe la cicatrisation des plaies (Wang, 2016). En outre, la combinaison optimale de chaque composant cellulaire dans le PRP reste inconnue en raison de la variété des systèmes de génération de PRP disponibles dans le commerce, ce qui rend difficile de savoir quelle préparation de PRP est la meilleure pour quelle indication clinique (Boswell, 2014).
Un protocole de deuxième génération est apparu, connu sous le nom de PRF (platelet rich fibrin) ou i-PRF de Choukroun. Il diffère du PRP en ce sens qu'il ne contient pas d'anticoagulants ou d'additifs et qu'il est centrifugé à une vitesse inférieure (Dohan, 2006). Le PRF contient un mélange de plaquettes, de globules blancs, de protéines morphogéniques osseuses (BMP), de cellules souches et de facteurs de croissance (Holistic, 2018).